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 Chroniques d'Antvarmont

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Katjusha
Petite sardine
Katjusha


Messages : 8
Date d'inscription : 01/04/2013

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MessageSujet: Chroniques d'Antvarmont   Chroniques d'Antvarmont Icon_minitimeMar 2 Avr - 5:19

Voici ma fiction qui à l'heure où j'écris en est à sept parties de 8 à 10 chapitres.
Je tiens à préciser qu'il n'y a pas d'affrontement entre le bien et le mal, que le protagoniste principal n'est pas forcément tout gentil, qu'il ne va pas forcément réussir son objectif et que son destin n'est pas joué dès les première lignes.
Les personnages sont naturels et influencés par leur environnement. Ce dernier étant hostile, ils auront plutôt tendance à pratiquer la violence, l'hypocrisie, l'opportunisme. Ils ne sont naturellement pas tous comme ça, il y en a des sympas, mais il ne faudra pas compter systématiquement sur le fait que si quelqu'un se lie d'amitié avec un autre, c'est simplement parce qu'il apprécie. Il peut lui trouver un intérêt tout autre tel que se servir de lui, etc...
Enjoy !


Partie 1

-I-


Nous le sommes 26 janvier 2091. Je suis au chantier de construction de Kirov, en Russie.
L'endroit est d'ordinaire presque vide, seuls l'ébauche de l'engin et les drones de constructions sont présents, accompagnés de quelques hommes pour s'assurer du bon déroulement et de la supervision. L'assemblage d'un vaisseau de colonisation est enfin achevé, toutes les ressources et toutes les technologies ont été mises à contribution. Désormais, à la télévision, dans les journaux et autres, on ne parle plus que de ça, on interviewe les grands concepteurs du projet, et les chercheurs qui ont permis le développement des techniques nécessaires à son déplacement et aux systèmes qui assureront la survie des occupants.

Moi, professeur Marlène Meyer, la personne qui a le plus contribué à l'élaboration de la propulsion hyperespace, réponds à quelques questions :

« Ce projet a été vraiment... je ne trouve plus mes mots ! C'était... fantastique ! Un engin de cette envergure, ce n'est pas commun. C'est un véritable défi ! Tout ce qui a été conçu pour le vaisseau pourra être réutilisé. Car là-bas, il faudra assurer son indépendance matérielle et énergétique. Un fois qu'il aura atterri, il se déploiera dans le sens de la hauteur et s'enfoncera dans le sol pour assurer sa stabilité. La partie avant du fuselage est démontable, et servira à établir un genre de muraille, pour délimiter la future ville et la protéger. Des modules détachables serviront d'habitations pour les passagers. D'ailleurs, ceux-ci seront cryogénisés pour la durée du voyage.

-Oui, et combien de temps prendra ce voyage d'après vous ?

-Et bien, environ 7 ans et demi. Nous avons trouvé une étoile à 5 années lumière de la Terre. A une vitesse de 75,000 km/s, qui est celle du vaisseau, cela prendra à peu près 20 ans.

-Et donc comment avez-vous réduit la durée ?

-Avec bien entendu la propulsion hyperespace. Je suis bien connue dans ce domaine. Cela consiste à compresser l'espace-temps afin de réduire les distances. Dans l'absolu, d'un point de vue extérieur au vaisseau, cela permet des voyages à des vitesses supraluminiques. Mais en réalité, la vitesse est toujours la même, seules les distances
changent.

-Cela doit consommer énormément d'énergie, non ?

-Pour l'instant, le summum de la production d'énergie à grande échelle provient de la fusion nucléaire. Le vaisseau est muni de 4 réacteurs à fusion qui permettront, en plus de tous les systèmes vitaux du vaisseau, d'alimenter les moteurs hyperespaces. Ils permettront aussi le déplacement du vaisseau. Car l'hyperespace se contente de réduire les distances, il ne peut pas faire bouger. Le mot « propulsion hyperespace » par ailleurs est un abus de langage, mais c'est un terme tellement vieux, qu'on l'a gardé. L'astuce réside dans le fait qu'une fois sur la nouvelle planète, ces réacteurs à fusion permettront d'alimenter la ville qui sera mise en place.

-Cette nouvelle planète, à quoi ressemble-t-elle ? Combien durent les journées ? Les années ?

-C'est une grande chance que les astronomes ont eu. Nous l'avons nommée Antvarmont, de son découvreur Richter Antvarmont. La planète fait 43,200 km de circonférence. Elle est plus éloignée de son étoile que notre planète du soleil, mais ça équilibre, car à sa surface la température est de 11,000°C, ce qui fait une moyenne de 30°C au niveau de la future colonie. Nous avons vu pu observer qu'elle était couverte à 37% de désert, 53% d'océans et 10% de forêts. On a décelé à sa surface de grands canyons, mais aussi des chaînes de montagnes. Quant à l'atmosphère, elle contient 9% de dioxygène. Il ne faudra donc pas s'aventurer dehors trop longtemps, tant qu'on n'aura pas fait de terraformation. Ce processus peut prendre des décennies. Elle est constituée également à 84% de diazote, et d'autres gazes infimes. Mais il reste encore 5% de gaz inconnu, que nous étudierons sur place. Ce qui est étonnant, c'est que cette planète tourne sur elle même en 24 heures terrestres, et sa révolution autour de son étoile est également de 365 jours ! C'est inouï.
J'oubliais, elle possède deux satellites naturels, qui permettent entre autres d'assurer un équilibre rotationnel. Seul un est visible de nuit.

-S'il y a de la végétation, pensez-vous qu'il y ait d'autres formes de vie ?

-Ce n'est pas impossible, nous n'avons pas pu scruter exactement la surface de la planète. La sonde qu'on a envoyée est restée tout de même à grande distance. Mais si de la végétation à réussi à s'y développer, pourquoi pas d'autres formes de vie ? De toutes façons, nous chargeons le vaisseau de véhicules blindés et nous transporteront de pleins containers d'armes. En plus, la récente technologie GAUSS a complètement changé le domaine de l'armement. La société Capella Industries essaie en ce moment la miniaturisation de ce système pour pouvoir l'adapter sur des fusils d'assaut. Enfin pour l'instant, ce sera sur leur pistolets mitrailleurs, qui sont connus dans le monde entier, notamment pour avoir permis de boucler rapidement la guerre de 2035 qui opposa l'Europe aux Etats-Unis, qui tentaient de s'emparer des poches de gaz en Sibérie et... hum... oui... je m'égare. Bref, au cas où il y aurait une menace sur cette planète, on est prêt à la contrer !

-La technologie GAUSS ? Voulez-vous bien expliquer pour nos téléspectateurs ?

-Evidemment. C'est un peu compliqué, l'essentiel est de savoir que c'est un principe de propulsion des projectiles via une force électromagnétique. Cela fonctionne avec des solénoïdes produisant des champs magnétiques. En définitive, la balle ou l'obus est expulsé à au moins 6,000 m/s, entraînant des petits éclairs.

-Bien. Et... vous aviez envisagé dès le départ la probabilité de la présence d'une menace ?

-Non... nous n'y avons pas directement pensé. On imagine toujours le meilleur des scénarios, mais mon ami Sergei m'a fait part de cette proposition, emmener de l'armement. De toute façon, même s'il n'y a aucun danger, ça ne sera jamais perdu. Les premiers mois après l'atterrissage, certains auront ne supporteront peut-être pas l'éloignement et... peuvent devenir fous... Notre précédent test de vie dans l'espace sur une longue durée a été un échec pour cette raison...

-Vous avez dit que tout dans le vaisseau serait réutilisé. Qu'en est-il des moteurs hyperespaces ?

-Tout simplement, nous avons un autre système de propulsion hyperespace à Berlin. Sauf que ce n'est pas vraiment pour la propulsion, mais plutôt pour la compression spatiale. Sur la colonie, on compressera l'espace de façon tellement intense qu'il sera créé une faille dans l'espace temps, reliant les deux planètes, permettant d'envoyer des ondes radio de la Terre jusqu'à la colonie instantanément. Comme ça, on ne perdra pas le contact avec la planète mère. Bien entendu, seules les ondes peuvent passer par ces fissures spatiales. Ce serait trop facile sinon ! Non, en réalité, c'est que la matière se disloque en passant dans ces failles. Et en plus, elles sont minuscules.

-Et bien merci beaucoup professeur Meyer pour toutes ces réponses.

-Oh mais de rien, tout le plaisir était pour moi, je suis ravie de partager mes connaissances ! »



Ce sont les Capella Industries qui ont financé la plus grande partie du projet. D'ailleurs, Sergei est le directeur adjoint de cette société. Le dirigeant de la firme est passionné par l'espace. Malheureusement, il se considère trop vieux pour ce genre de voyage.

C'est la coopération d'entreprises d'armement française, allemande et britannique, dès l'an 2000. S'associant pour créer de nouvelles techniques, ces entreprises remportent un grand succès. On s'était dit que le 21e siècle serait relativement calme en termes de guerres. La première décennie, ça allait, mais c'est en 2016 qu'elles ont gagné leur renommée. Ajoutez à cela le conflit de 2035... Elles avaient fait d'incroyables bénéfices sur toutes ces batailles. Leur image était ternie par le fait qu'elles s'enrichissent sur l'industrie de la mort, alors elles ont décidé de financer la plus grande majorité d'un projet pacifique.

Le 13 avril 2091, on commence à embarquer dans le vaisseau. Le directeur des Capella Industries a laissé les pleins pouvoirs à Sergei pour cette opération, et les lui confie aussi une fois sur Antvarmont. Bien entendu, tous les chercheurs et techniciens ayant participé au projet sont du voyage. Ensuite, Sergei a fait embarquer quelques centaines de personnes que la vie n'avait pas privilégiées, désirant repartir de zéro. J'admire le côté humaniste de mon ami, et ce, depuis notre rencontre. Il ne perd pas la moindre occasion d'aider les autres.
Puis ensuite, il a fait payer les places restantes, et ceux qui avaient les moyens de s'en offrir une nous rejoignirent. C'est au total 30,000 personnes qui font route pour Antvarmont. Pour profiter pleinement de ce nouveau départ, on cryogénise les passagers, afin qu'ils ne vieillissent pas inutilement pendant le trajet. Sur le moment d'embarquer, Sergei était devant moi et suivait la file des passagers. J'avais confiance en ce projet. Mais je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète, pour une mission de cette envergure. Je fixais mon ami, ses courts cheveux marrons, ses yeux vert clair, sa bouche étroite et ses traits fins, sa légère barbe...

« C'est... c'est peut-être la dernière fois que l'on se voit...
-Marlène, comment peux-tu douter de ce vaisseau, surtout si tu y as participé, il est forcément infaillible ! »

Sergei a toujours su me réconforter et me faire oublier mes mauvaises pensées. Son petit sourire me rassure à chaque fois.

Le vaisseau décolle enfin une ou deux semaines après la fin des préparatifs. Il utilise d'abord ses réacteurs à fusion pour sortir de l'atmosphère. C'est désert à une dizaine de kilomètres à la ronde, pour prévenir les dégâts, car lors de leur allumage, les moteurs libèrent des gaz à plusieurs millions de degrés, tellement chauds qu'ils sont invisibles; on n'aperçoit qu'une distorsion du paysage. La déformation hyperespace quant à elle pourrait endommager les structures avoisinantes, sans parler de ce qui est vivant. Une fois à 10,000 km de la terre, le système hyperespace est activé. Le vaisseau atteindra la pleine vitesse de 75,000 km/s une fois la ceinture d'astéroïdes dépassée. Il entame sa longue route vers la nouvelle planète.

La planète n'est plus qu'à une demi-année-lumière de distance. Des sondes sont lancées en direction de la future colonie, qui se dispersent à sa surface pour couvrir plus de terrain. Leur objectif est d'analyser les sols, afin de trouver ce qui pourrait nous être utile comme ressources.

16 août 2098. Ça y est, le vaisseau est en train d'atterrir. Enfin... vu qu'on était cryogénisé, on n'a pas pu le voir faire. A notre réveil, on a du enfiler un masque respiratoire. Comme je l'ai dit aux journalistes, l'atmosphère est moins chargée en dioxygène que celle de la Terre. Bien heureusement, une fois la ville installée, l'air sera sain dans son enceinte.
J'étais excitée. J'avais hâte de voir de mes propres yeux à quoi ressemblait de près cet astre. On avait bien vu d'après les sondes que c'était en grande partie désertique, mais l'observer à un mètre ou a plusieurs millions de kilomètres, ce n'est pas la même chose.
C'est fascinant de voir de tels paysages. Ça n'a rien de folichon pour l'instant, mais le soleil est encore plus lumineux que sur Terre, sans parler de la température qui affiche 41°C. Devant moi s'étend une grande plaine de sable ocre. J'arrive à peine à distinguer la lisière d'une forêt à l'horizon, et juste au-dessus, l'étoile ardente.
Nous appelons le Point 0, le lieu d'atterrissage du vaisseau, qui servira de point de référence quand on cartographiera la planète. Avant son entrée dans l'atmosphère, le vaisseau a largué des modules satellites qui sont déjà en orbite. Ils nous permettront de visualiser l'ensemble de la colonie avec un meilleur aperçu et de nous transmettre une image d'Antvarmont dans son intégralité. Sergei avait raison, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Je nage dans un pur bonheur.

Fascinant, c'est fascinant ! Je n'ai que ce mot à la bouche. C'est in-des-crip-tible. Toutes les sondes qui ont été larguées, je dis bien toutes, sont tombées sur des gisements de minerais nouveaux. Cette planète est extrêmement riche en ressources, et on a étudié quelques unes d'entre elles. C'est incroyable, certains matériaux ont des propriétés extraordinaires. Des métaux supraconducteurs à température ambiante, d'autres insensibles à la chaleur, et d'autres absorbant totalement les ondes sonores sans les propager... Avec Sergei je parlais de cela, et avec le reste des scientifiques, nous avons fait le lien avec les armes GAUSS, ces matériaux seraient extrêmement utiles. Mais aussi pour le transport d'électricité, l'isolation thermique et sonore, des applications du quotidien, quoi.

J'étais tellement occupée à étudier les matériaux que j'ai oublié de consulter les données satellites. A part la végétation, il a bel et bien d'autres formes de vie. Principalement reptilienne. Ce que l'on a observé pour le moment, ce sont des serpents, des lézards, mais aussi des poissons dans les océans. Ce qui est remarquable, c'est que leur taille est de deux à cinq fois plus grande que ce que l'on peut trouver sur Terre. Il faudra passer un peu de temps à classer comme il faut ces animaux.

On commence les extractions massives de matériaux, 6 semaines après l'atterrissage. D'ailleurs, on a découvert une nouvelle source d'énergie. Des pierres émettant une lueur bleue. Ça m'a de suite fait penser à la lune de cette planète, qui est de la même couleur, la nuit. Nous avons été d'accord pour l'appeler « éclat de lune ». Ses propriétés m'ont encore une fois impressionnée. Il possède un énorme pouvoir calorifique. Le rendement énergétique final lors de leur combustion et de leur utilisation pour produire de l'énergie est plusieurs milliers de fois supérieur à celui de la fusion nucléaire. Les réacteurs du vaisseau deviendront vite obsolètes si on arrive à maîtriser la combustion d'éclats de lune.

En plus d'un nouveau minerai, une nouvelle espèce animale. Agressive qui plus est. Pour l'instant, on appelle ça « dragon », vu que ça a des écailles, des ailes membranaires, des griffes, une queue, et que certains crachent du feu. C'est ridicule de le dire comme ça, mais c'est la vérité. D'ailleurs, certains ne crachent pas que du feu. Mais en tous cas, ils nous empêchent de récupérer les minerais. Nous nous sommes concertés pour nommer un chef des armées provisoire. A l'unanimité, Sergei a été choisi, pour son expérience en matière d'armement au sein des Capella Industries. Et d'ailleurs sa décision a été partagée par tout le monde : envoyer les blindés pour libérer les sites d'extraction.
Les résultats ne se font pas attendre, les sites d'extraction sont nettoyés en deux-trois jours, le minage peut reprendre. Ce ne sont pas quelques grosses bestioles qui vont nous empêcher de vivre ! Ça a été du gâteau de les éliminer. D'ailleurs, nous avons ramené des corps, pour étudier comment ils peuvent cracher du feu, mais aussi des flux d'électrons ou des gaz cryogéniques.

Déjà, de nombreuses petites villes ont été déployées afin de diminuer le temps de trajet entre les sites d'extraction et les cités, mais aussi de servir d'avant poste et y entreposer des blindés : Danov, Shilbur, Rodenmessa, Odelgrad, et une comportant un port militaire : Heifel.

Encore des tas de matériaux aux propriétés uniques. Rien que dans les métaux, il y en a énormément. Des tests ont permis d'établir leur future utilité, et pour l'instant, le plus répandu dans notre consommation est le Terralium, un métal extrêmement solide mais léger, capable d'absorber plusieurs milliers de mégajoules par centimètre carré. Il équipe désormais tous les véhicules conçus, et les protections des fantassins.
Deux mois de sérénité. Mais bien entendu, ils allaient être terminés par quelque chose d'important. Une bonne et une mauvaise nouvelle : nous maîtrisons à présent la l'énergie des éclats de lune, de l'énergie à volonté, pour tout un tas d'applications. En plus de cela, une fois consumé, les éclats de lune deviennent une substance liquide, que l'on a nommé « Ether » -rien à voir avec les éthers connus sur Terre, mais plutôt en rapport avec l'ancien, cette substance qu'on pensait dans l'air, censée véhiculer la lumière, la chaleur, l'électricité... Cette substance est très énergétique, mais dans le sens où on a trouvé une application uniquement dans l'armement. Une fois ionisé, on obtient un gaz chargé, bleu irradiant, émettant beaucoup de lumière. Cela fait des dégâts dévastateurs au contact de la matière. Sous cette forme, il libère de grosses quantités de rayons gamma, qui offre des dégâts supplémentaires sur les tissus des victimes, en l'occurrence, les dragons.

Par contre, on a perdu plus de la moitié des sites d'extraction. Des attaques de dragons, enfin... y ressemblant, il y une petite variante physique que l'on a vite remarqué. Est-ce une autre race, ou bien un autre sexe ? Nous n'avons pas le temps de chercher. On avait bien prédit qu'il y aurait une menace, que nous allions éliminer. Cette variante physique, fait que tous les blindés ont été détruits… Il y en a des faibles, qui meurent en quelques balles, et d'autres, pourtant de la même taille, qui résistent aux armes GAUSS ! L'Ether est peut-être la solution. Nous devons valider nos prototypes. La plupart des pertes sont dans des zones forestières. Nous allons mettre le feu.

Jour après jours nous gagnons du terrain. Sergei avait raison, il y avait bel et bien une menace. En tant que chef des Armées, il nous a dit qu'il supprimerait cette menace. C'est bien parti pour. Il serait temps d'élire un Président, et mon ami semble très populaire. Il tient les promesses qu'il fait.

Mais il subsiste encore un mince et gracieux dragon téméraire qui refuse de mourir.
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